Le moyen âge et moi...
On me demande souvent pourquoi je me suis si souvent penchée sur le Moyen Age qu'on imagine sombre et austère.
C'est vrai que j'ai très souvent cédé à l'appel de cette époque qui me fascine ...
Je ne sais pas exactement à quel moment je suis tombée dans la marmite.
Peut-être en lisant L'étrange chanson de Sveti d'Evelyne Brisou Pellen (j'avais 10 ans), ou devant les films L'enfant des loups (même si on est au VIe siècle, l'atmosphère m'a marquée, et je me demande si mon amour des loups n'est pas né là aussi) ?
Je ne sais pas exactement. Toujours est-il que lorsque j'étais au lycée, je savais que j'irais à l'université à Lyon III, là où on se spécialisait en langue et littérature médiévales.
Après, forcément, j'étais fichue.
Le pire, c'est que j'aime autant le moyen âge réaliste et cru, que l'image d'épinal des enfants, avec dragon, donjon et princesse en armure pour botter les fesses des méchants !
A partir de là, j'ai glissé en fantasy, de Tolkien découvert avec passion en seconde (je récitais la création du monde, du Silmarillion) , puis Robin Hobb (mon idole !) à GRR Martin, en passant par Brent Weeks ou Ursula leGuin et tellement d'autres grands bonheurs de lectrice, entre réécritures du mythe arthurien et création d'univers sombres et foisonnants !
(un jour, je vous parlerai aussi de SF, des deux romans qui ont marqué ma vie)
Le souci, c'est qu'en effectuant des recherches pour mes romans, j'ai aussi appris à aimer d'autres périodes historiques : le néolithique (roman à paraître prochainement) me fascine terriblement, et j'adorerais écrire un roman qui se déroule à l'époque mérovingienne, et un autre autour de l'an mille chez les vikings et aussi un autour du personnage d'Hildegarde de Bingen, et un autre sur ...
Bref, il n'y a guère que le strict réalisme et les récits de société qui ne me parlent pas beaucoup, du moins en écriture.
Et ça tombe bien, pour le reste, il me faudrait quelque chose comme mille vies pour parvenir à vivre toutes ces histoires...
C'est vrai que j'ai très souvent cédé à l'appel de cette époque qui me fascine ...
Je ne sais pas exactement à quel moment je suis tombée dans la marmite.
Peut-être en lisant L'étrange chanson de Sveti d'Evelyne Brisou Pellen (j'avais 10 ans), ou devant les films L'enfant des loups (même si on est au VIe siècle, l'atmosphère m'a marquée, et je me demande si mon amour des loups n'est pas né là aussi) ?
Après, forcément, j'étais fichue.
A partir de là, j'ai glissé en fantasy, de Tolkien découvert avec passion en seconde (je récitais la création du monde, du Silmarillion) , puis Robin Hobb (mon idole !) à GRR Martin, en passant par Brent Weeks ou Ursula leGuin et tellement d'autres grands bonheurs de lectrice, entre réécritures du mythe arthurien et création d'univers sombres et foisonnants !
(un jour, je vous parlerai aussi de SF, des deux romans qui ont marqué ma vie)
Le souci, c'est qu'en effectuant des recherches pour mes romans, j'ai aussi appris à aimer d'autres périodes historiques : le néolithique (roman à paraître prochainement) me fascine terriblement, et j'adorerais écrire un roman qui se déroule à l'époque mérovingienne, et un autre autour de l'an mille chez les vikings et aussi un autour du personnage d'Hildegarde de Bingen, et un autre sur ...
Bref, il n'y a guère que le strict réalisme et les récits de société qui ne me parlent pas beaucoup, du moins en écriture.
Et ça tombe bien, pour le reste, il me faudrait quelque chose comme mille vies pour parvenir à vivre toutes ces histoires...
Merci pour ce joli billet! :D J'aime beaucoup cette période. Mes livres préférés (dont L'étrange chanson de Sveti) se passent au Moyen Âge. Pourtant, je ne pense pas que j'aimerais retourner à cette époque.
RépondreSupprimerah moi non plus ! Le moyen âge souffre de deux défauts rédhibitoires pour moi : pas de chocolat ni de douches. Impossible de survivre à ça. :D
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