En plein gouffre de Helm...
J'ai piqué l'expression à La carte de la maraudeuse, parce que c'est exactement ça.
Je me suis lancée il y a quelques semaines dans un roman post apo assez sombre et angoissant, un truc totalement jubilatoire à écrire.
Pour une fois, j'ai commencé la fleur au fusil, sans réfléchir plus loin que le bout de mon clavier. C'était un moment merveilleux et fragile, les mots qui naissent sous les doigts et deviennent personnages, actions, terreurs et désespoir : j'ai adoré ce début, l'équilibre dans le déséquilibre !
Et puis depuis deux semaines environ, l'état de grâce a disparu, sombré corps et âme. Comme l'alpiniste sur sa paroi, j'ai bêtement regardé en bas, et depuis, je panique. Terriblement.
Je suis en pleine phase de désespoir profond, comme à chaque fois que j'arrive à peu près à la moitié de mon roman : ça n'avance pas, et puis ce que j'écris est vraiment trop nul, plat, sans rythme, mille fois rebattu, personne ne voudra jamais lire ce machin infâme et informe, ... Bref, vous voyez l'idée.
J'ai beau y être habituée, ça ne console pas.
Gouffre de Helm, donc.
Et je risque de m'embourber dedans encore un moment, me connaissant. Il faut juste que je ne me laisse pas happer totalement par l'angoisse...
Je me suis lancée il y a quelques semaines dans un roman post apo assez sombre et angoissant, un truc totalement jubilatoire à écrire.
Pour une fois, j'ai commencé la fleur au fusil, sans réfléchir plus loin que le bout de mon clavier. C'était un moment merveilleux et fragile, les mots qui naissent sous les doigts et deviennent personnages, actions, terreurs et désespoir : j'ai adoré ce début, l'équilibre dans le déséquilibre !
Et puis depuis deux semaines environ, l'état de grâce a disparu, sombré corps et âme. Comme l'alpiniste sur sa paroi, j'ai bêtement regardé en bas, et depuis, je panique. Terriblement.
Je suis en pleine phase de désespoir profond, comme à chaque fois que j'arrive à peu près à la moitié de mon roman : ça n'avance pas, et puis ce que j'écris est vraiment trop nul, plat, sans rythme, mille fois rebattu, personne ne voudra jamais lire ce machin infâme et informe, ... Bref, vous voyez l'idée.
J'ai beau y être habituée, ça ne console pas.
Gouffre de Helm, donc.
Et je risque de m'embourber dedans encore un moment, me connaissant. Il faut juste que je ne me laisse pas happer totalement par l'angoisse...
Bah t'en fait pas, la solution est dans ce que tu as noté : "comme à chaque fois (...)".
RépondreSupprimerDonc c'est tout bon, ça avance normalement ! ;)
Bises !
j'adore ta façon optimiste de voir les choses, Gynux ! Allez, j'adopte, tu as raison. <3
SupprimerUn bisous et ça va repartir :)
RépondreSupprimerMoi, je veux bien lire le debut si tu veux, moi, j'adore ton style "nul, plat, sans rythme, mille fois rebattu" !!!! :)
tu es adorable Laura, merci ! J'essaie d'avancer encore un peu, et je te l'envoie pour avis. Merci !!
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