Retour de Montreuil, humeur montagnes russes
Comme d'habitude, Montreuil a été pour moi un énorme mélange d'émotions contrastées...
C'est toujours aussi génial de revoir les copains, en coup de vent ou en tornade de fous-rires, et de manger ensemble au japonais (un jour, il faudra voir à changer de cantine, d'ailleurs), de grappiller un petit verre par ci, un bonbon par là, chouette séance photo sur le stand de la Charte, bonne séance de dédicaces aux côtés de Céline LeGallo, adorable (elle m'a apporté des chocolats, c'est une fée !!).
Plein de discussions vivifiantes avec des lecteurs, des ados, des éditeurs actuels et futurs, des blogueuzéblogueurs, un super boulot avec Régine-macoupine.
Radio-ragots en continu, bref, plein de chouettes choses. ;)
Au détour d'un couloir, je suis tombée sur 3 jeunes auteurs qui complotaient pour essayer de rentrer au Club VIP (mais quel nom pourri !!). Ils n'étaient pas (encore) publiés, ils en rêvaient, et je me suis revue à mon tout premier Montreuil, la même foi, la même envie qui creuse le ventre et fait briller les yeux.
Je ne dédicaçais pas cette année-là, et moi aussi on m'avait refoulée du Carré...
Il m'est venu une sorte de lassitude terrible.
Tous ces livres, tous ces auteurs et illustrateurs de talent, toute cette production, cette surenchère de couleurs, d'émotions, de magie... Comment trouver sa place là au milieu ?
Et surtout, est-ce vraiment nécessaire d'ajouter de nouvelles histoires à toutes celles qui existent, de couper des arbres pour faire une pile de plus, noyée au milieu des autres ?
Ecrire est un travail mais surtout un besoin, je le reconnais à présent (il m'aura fallu dix ans pour l'accepter, certaines vérités prennent leur temps) (et je suis particulièrement butée, oui, aussi ;), mais est-il indispensable de publier ?
Pas de réponse pour le moment, bien sûr.
Ca va passer, ça passe toujours.
Comme tous les ans...
C'est toujours aussi génial de revoir les copains, en coup de vent ou en tornade de fous-rires, et de manger ensemble au japonais (un jour, il faudra voir à changer de cantine, d'ailleurs), de grappiller un petit verre par ci, un bonbon par là, chouette séance photo sur le stand de la Charte, bonne séance de dédicaces aux côtés de Céline LeGallo, adorable (elle m'a apporté des chocolats, c'est une fée !!).
Plein de discussions vivifiantes avec des lecteurs, des ados, des éditeurs actuels et futurs, des blogueuzéblogueurs, un super boulot avec Régine-macoupine.
Radio-ragots en continu, bref, plein de chouettes choses. ;)
Au détour d'un couloir, je suis tombée sur 3 jeunes auteurs qui complotaient pour essayer de rentrer au Club VIP (mais quel nom pourri !!). Ils n'étaient pas (encore) publiés, ils en rêvaient, et je me suis revue à mon tout premier Montreuil, la même foi, la même envie qui creuse le ventre et fait briller les yeux.
Je ne dédicaçais pas cette année-là, et moi aussi on m'avait refoulée du Carré...
Il m'est venu une sorte de lassitude terrible.
Tous ces livres, tous ces auteurs et illustrateurs de talent, toute cette production, cette surenchère de couleurs, d'émotions, de magie... Comment trouver sa place là au milieu ?
Et surtout, est-ce vraiment nécessaire d'ajouter de nouvelles histoires à toutes celles qui existent, de couper des arbres pour faire une pile de plus, noyée au milieu des autres ?
Ecrire est un travail mais surtout un besoin, je le reconnais à présent (il m'aura fallu dix ans pour l'accepter, certaines vérités prennent leur temps) (et je suis particulièrement butée, oui, aussi ;), mais est-il indispensable de publier ?
Pas de réponse pour le moment, bien sûr.
Ca va passer, ça passe toujours.
Comme tous les ans...
Quand tu publies, tu partages. Et sache que parfois, les mots des autres font du bien et aident à avancer.
RépondreSupprimermerci Stephie. Tu as raison : tes mots font du bien. ;)
RépondreSupprimerJ'arrive un peu après la bataille, mais d'accord avec ce qui a été dit précédemment. Et puis même si on bosse pour nous-même parce que c'est un besoin, quand on a terminé qqch on est content de le partager :)
RépondreSupprimerPour les arbres coupés, les auteurs (j'entends pas là écrivains) ont cet avantage de pouvoir profiter facilement et sans trop de contraintes des possibilités d'auto-publications à destination des liseuses (j'ai été assez surpris du confort de lecture de ces petites choses).
Ça ne te tente pas ?
l'auto-édition ? sur le principe, si, mais ça me semble tellement compliqué (je suis totalement perdue face à toute technologie postérieure à l'invention de la roue) et long et fastidieux à mettre en place, et puis se "faire une place", sortir du lot pour être visible et donc lue...
RépondreSupprimerAprès, en tant que lectrice, je suis totalement accro à ma liseuse : le jour où elle me lâche, j'envisage le suicide par ingestion massive de chocolat.
Je sais que certains auteurs tentent l'auto-édition numérique, et s'en sortent, alors pourquoi pas ? Un jour, je me pencherai sur le sujet. ;)
C'est juste que pour noël, je voudrais du temps. Ou suffisamment d'argent pour partir 3 semaines aux maldives en amoureux. Ou les deux, tiens, pourquoi diable être raisonnable dans sa liste au grand barbu ?
«[..] est-ce vraiment nécessaire d'ajouter de nouvelles histoires à toutes celles qui existent, de couper des arbres pour faire une pile de plus, noyée au milieu des autres ?»
RépondreSupprimerOn pourrait, chère Anne, formuler la question sous une autre forme : est-il vraiment nécessaire d'être là, d'apporter à la vie sa propre touche de lumière, son regard ou son sourire, d'être présent (cadeau) au monde, tout petit, tout perdu, et cependant incommensurable dans ce que nous possédons tous d'unique et d'irremplaçable ?
Cher Anonyme, j'aime beaucoup vos mots, qui me touchent au coeur. Vous avez raison. Merci, vraiment.
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